10 janvier 2011

Ces mesures transitoires qui empêchent l'intégration des Roms

Les citoyens européens de nationalité roumaine et bulgare ont presque les même droits que les autres citoyens européens.

1. Des citoyens "touristes"

Les Roumains et les Bulgares ont le droit de rentrer sur le territoire national sans restriction.
Cependant,
leur maintien sur le sol national est sujet à conditions durant une période transitoire (2008-2014 (cf. quelle place pour les roms en France?).
En effet, pour avoir le droit de rester en France, les citoyens roumains et bulgares doivent détenir un titre de séjour (vos droits.service-public.fr). Celui-ci est conditionné par une autorisation de travail ou la justification de ressources.
En conséquence : selon ces mesures, ces cles Roumains et les Bulgares, considérés comme
"touristes"!

2. Des citoyens sans travail

Les citoyens roumains et bulgares ne peuvent travail que dans métiers dits "sous tension", c’est-à-dire en pénurie de main d’œuvre.
Mais surtout, leur employeur potentiel doit s'acquitter auprès de l’Office français de l’intégration et de l’immigration d'une taxe d’un montant variant de 600 à 1.600 euros!
Enfin, il faut dire que la direction départementale du travail donne son accord, ce qui implique un délai de 3 à 6 mois.

Qui va croire que les Roumains et les bulgares, à fortiori Roms, déjà victimes de discriminations dans leur pays d'origine, peuvent trouver du travail et ainsi améliorer leurs conditions ?